Vous êtes encore en vacances, en Amérique Latine, en Corse, ou bien encore dans la maison de Bretagne (oui, oui, que des destinations de BoBo, pour vous mes lecteurs de gauche). Vous êtes bronzés, rafraichis, heureux d'avoir survécu à une nouvelle année de Sarkozisme, soulagé d'avoir sauvé votre assurance-vie jusqu'à la prochaine crise, rassuré pour DSK, plein d'espérance pour Martine, François ou Ségolène (rayez la mention inutile). Mais voilà que dans cette plénitude mi inconsciente mi insouciante, vous avez oublié qu'en rentrant à Paris, déjà énervé et déprimé, la première lettre que vous trouverez au milieu de pubs "discount rentrée" Monop, sera celle du Trésor Public.
Heureusement, pendant que vous roupilliez, le doux son des cigales masquant celui du monde qui s'écroule, la bienveillante petite fourmi Fée Follay elle, pensait...
Au gré de mes pensées, j'ai fait une drôle de trouvaille. Cela s'appelle l'impôt négatif. Le principe est le suivant: tous les citoyens reçoivent le même montant d'allocation de la part du gouvernement, et tous sont assujettis au même pourcentage de taxation sur leur revenu de travail.
Prenons un exemple. Soit un pourcentage de 10% et une prime de 1000 euros.
Si je gagne 1.000 euros en revenu imposable, je paie 100 euros d’impôts, et l’État me verse 1.000 euros. Mon gain net est de 1.900 euros, celui de l’État moins 900.
Si je gagne 10.000 euros en revenu imposable, je paie 1.000 euros d’impôts, et l’état me verse 1.000 euros. Mon gain net est de 10.000 euro, celui de l’État 0.
Si je gagne 100.000 euros en revenu imposable, je paie 10.000 euros d’impôts, et l’État me verse 1.000 euros. Mon gain net est de 91.000 euros, celui de l’État 9.000.
Bien entendu, ce n'est qu'un exemple et il reste a fixer le pourcentage et la prime à un niveau national, adapté à nos besoins. Car présenté de cette manière, cela semble très simpliste.
Ceci dit, il me semble que les avantages sont multiples : effet de lissage de la progressivité de la taxe sur la valeur travail, disparition des effets de seuil, sentiment d’égalité face a l’impôt sur les revenus, flexibilité positive sur les salaires de par l'absence d'un salaire minimum, relance du pouvoir d'achat pour les ménages les plus pauvres, absence d’étouffement par l’impôt pour les ménages les plus fortunés...
Alors mes petites cigales? Ça vous plait comme idée? Réfléchissez-y au moins dans le train du retour. Ça vous évitera peut-être de moins pester telle une fourmi pas prêteuse au moment d'ouvrir la boîte aux lettres.
Heureusement, pendant que vous roupilliez, le doux son des cigales masquant celui du monde qui s'écroule, la bienveillante petite fourmi Fée Follay elle, pensait...
Au gré de mes pensées, j'ai fait une drôle de trouvaille. Cela s'appelle l'impôt négatif. Le principe est le suivant: tous les citoyens reçoivent le même montant d'allocation de la part du gouvernement, et tous sont assujettis au même pourcentage de taxation sur leur revenu de travail.
Prenons un exemple. Soit un pourcentage de 10% et une prime de 1000 euros.
Si je gagne 1.000 euros en revenu imposable, je paie 100 euros d’impôts, et l’État me verse 1.000 euros. Mon gain net est de 1.900 euros, celui de l’État moins 900.
Si je gagne 10.000 euros en revenu imposable, je paie 1.000 euros d’impôts, et l’état me verse 1.000 euros. Mon gain net est de 10.000 euro, celui de l’État 0.
Si je gagne 100.000 euros en revenu imposable, je paie 10.000 euros d’impôts, et l’État me verse 1.000 euros. Mon gain net est de 91.000 euros, celui de l’État 9.000.
Bien entendu, ce n'est qu'un exemple et il reste a fixer le pourcentage et la prime à un niveau national, adapté à nos besoins. Car présenté de cette manière, cela semble très simpliste.
Ceci dit, il me semble que les avantages sont multiples : effet de lissage de la progressivité de la taxe sur la valeur travail, disparition des effets de seuil, sentiment d’égalité face a l’impôt sur les revenus, flexibilité positive sur les salaires de par l'absence d'un salaire minimum, relance du pouvoir d'achat pour les ménages les plus pauvres, absence d’étouffement par l’impôt pour les ménages les plus fortunés...
Alors mes petites cigales? Ça vous plait comme idée? Réfléchissez-y au moins dans le train du retour. Ça vous évitera peut-être de moins pester telle une fourmi pas prêteuse au moment d'ouvrir la boîte aux lettres.