dimanche 7 août 2011

HA HA HA - it's just another brick in the wall.

Enfin, les zorros de la finance ont remis de l'ordre: pour la première fois de leur existence, ils n'ont pas signé d'un AAA à la pointe de l'épée. Le premier de la classe n'est plus, les maîtres ont tranché malgré les contestations de ces derniers.
La contestation en question est une petite erreur de calcul dans le corrigé, une petite erreur de quelques trillions. De toute façon, erreur ou pas erreur, depuis le temps que les maîtres financiers bourrent le crâne de l'opinion publique mondiale avec les problèmes de dette des élèves états, il fallait faire un exemple.
Car il faut bien le dire, en particulier suite à la crise de 2008, on a frôlé la catastrophe: faillite des maîtres, contraints de solliciter la clémence boursière des élèves pour assurer l'avenir de la plus grande institution du savoir humain, l'Argent.
Vous imaginez les conséquences? Les états auraient remis un peu d'ordre à coups de régulations et lois, ils se seraient organisés en instances de gouvernance globale, c'eût été le retour de l'usage efficace de la fonction politique, la démocratie aurait pris tout son sens, et on aurait peut-être même abouti à un renversement des valeurs, à savoir l'Humain au centre, avec l'économie comme moyen d'émancipation. Le monde se serait transformé en clip des Pink Floyd, le peuple chantant we don't need no éducation. En d'autres termes, le chaos!

Avec cette mauvaise note, tout rentre dans l'ordre, en nous faisant bien comprendre qui dirige l'école du monde. C'est comme un avertissement, pour dire que dans le grand cycle de la matière capitalisme, tout doit continuer tel qu'il est aujourd'hui . Aux crises succèdent les bulles, qui créent des crises. Les crises éprouvent la clémence des états, affaiblissent la démocratie, pressurisent les salariés. Les bulles restent le filet de sécurité des financiers, garantes de la diabolique créativité destructrice de l'économie réelle, pour un accroissement du profit irréel.

N'y aurait-il que la cynique Fée Follay pour en rire? Encore une nouvelle preuve de l'immaturité de son utopisme irréaliste?

1 commentaire:

  1. La dette universelle

    Nous avons tous une dette. Nous nous devons tous quelque chose.
    Devoir ! L’appel du devoir… est sans appel.
    Je ne suis plus ce que je suis mais ce que je dois être… ce que je dois faire… et en premier : Payer ma dette.
    Depuis le péché originel jusqu’à mon dernier loyer. Et nul ne peut s’y soustraire…

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/08/la-dette-universelle/

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